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Résumé: La Bataille de Koursk (2e partie)

Il y a 60 ans : Prochorowka

Dieter Brand

Dans la deuxième partie de sa présentation, l’auteur décrit de manière détaillée les événements du 12.7.1943, lorsqu’ à Prochorowka, un combat de rencontre entre les unités allemandes et soviétiques eut lieu ; combat qui, dans le passé, fut souvent présenté comme « plus grande bataille de chars » de l’histoire de la guerre. Les historiens soviétiques essayèrent tout spécialement de présenter cette bataille comme une défaite de la Wehrmacht, mais les pertes de cette dernière en char de combat et en canon d’assaut ne s’élevèrent qu’à peine un sixième des pertes soviétiques.

De récentes présentations du côté russe concède que Prochorowka ne fut pas la brillante victoire contre la Wehrmacht à l’occasion de laquelle, tout particulièrement la 5e Armée blindée de la Garde ne put remplir sa mission qui était d’épuiser et saigner l’ennemi grâce à un dispositif de défense profond, des attaques violentes par les forces aériennes et une contre-attaque immédiate des réserves opératives et stratégiques ; elle dût même passer à la défense. Prochorowka n’était pas une bataille exceptionnelle qui marqua un tournant décisif dans la guerre, mais plutôt un combat parmi tant d’autres dont la totalité forme « la Bataille de Koursk ».

De même, les forces allemandes ne purent également pas atteindre le but de leur opération, soit d’utiliser la zone de Prochorowka afin de déplacer les forces vers le nord dans la zone des libres opérations. Ce fut, d’un côté, l’engagement concentré de la 5e Armée blindée de la Garde et d’autres forces qui surprirent les Allemands et, de l’autre, la décision prise par le commandement allemand qui, en raison de l’offensive d’Orel et du débarquement des Alliés en Sicile, fut responsable de l’interruption des actions d’attaque.

Le reproche émit par quelques auteurs, disant que la Wehrmacht n’aurait pas dû se laisser entraîner à Prochorowka dans une bataille d’usure, est caduc : le taux d’usure de 6 :1 en faveur de la Wehrmacht parle en soi.

En raison de la supériorité des systèmes d’armes allemands, les Soviétiques suivirent deux voies extrêmes d’engagement des unités blindées : d’une part, ils enfouirent les chars de combat pour la défense antichar ; d’autre part, ils attaquèrent à grande vitesse afin de compenser l’infériorité de la portée des canons des chars, ce qui résulta cependant en problème dans le commandement.



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