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RĂ©sumĂ©: Le rĂ´le de l’armĂ©e dans le domaine de la protection civile

Ines M. Kaldas

Les derniers attentats terroristes à Madrid ont mis en évidence l’importance d’une coopération civilo-militaire bien organisée lors de situations d’urgence exceptionnelles car celle-ci permet de répondre au besoin accru en forces de l’ordre et d’assurer l’intégration des capacités et des ressources spécifiques.

Cette nécessité n’est cependant pas reconnue partout : l’UE discute certes d’un plan d’action contre le terrorisme mais, jusqu’aux attentats à Madrid, les précédents, tel que le 11 septembre 2001 le représente pour les États-Unis, manquaient en Europe.

La « transformation » des forces armées en Amérique a été enrichie par une coopération civilo-militaire approfondie dans le cadre d’un rôle de soutien pour le « Ministère pour la sécurité de la patrie » (Department of Homeland Security - DHS), la première autorité (lead agency) dans le domaine d’affaires de protection civile. Le scénario de menaces prévoit non seulement des explosifs et armes conventionnels, mais également des armes nucléaires, biologiques, chimiques et radiologiques. À la différence d’attentats terroristes avec des armes conventionnelles, les agents biologiques et chimiques posent le problème de l’identification rapide par les forces d’ordre et compliquent les mesures de limitation des dommages.

Des incidents avec des armes biologiques ou chimiques sont non seulement dangereux à cause de la létalité de leurs éléments pathogènes mais aussi à cause de leur potentiel à semer la panique, de paralyser la vie publique et ainsi d’entraîner une déstabilisation politique. Les risques d’accidents résultant du transport illégal de ces agents ou de leur ingrédients sont au moins aussi dangereux que les attentats avec les armes biologiques et chimiques.

Les incidents avec l’Anthrax (fièvre du charbon) aux États-Unis ont montré à quelle vitesse l’infrastructure peut être surchargée, à quel point il est difficile pour les responsables à tous niveaux d’extraire les faits d’une multitude d’informations, de savoir quelles peuvent être les conséquences d’achats de masse et d’agitations sociales et que la panique ne reste pas limitée à la zone relativement restreinte d’emploi de ceux-ci.

Pour cette raison, il est important d’avoir un concept d’engagement généralisé qui permet un engagement optimisé. Pour cette raison, le dit « système de commandement en cas d’incidents » (Incident Command System) a été créé aux États-Unis, dont le premier échelon correspond aux organisations d’intervention locales, tandis que le deuxième et troisième échelon sont formés pour les autorités de l’État et les autorités fédérales. L’intégration opérative et fonctionnelle de coordination, de coopération et de communication au sein des organisations d’ordre concernées est de grande importance.

Pour pouvoir garantir en cas de guerre un fonctionnement sans difficultés, le DHS organise un programme d’entraînement continu divisé en trois niveaux. Le premier correspond à une discussion théorique, le deuxième à une inspection de la zone d’engagement et la troisième à un exercice sous conditions réelles.

Pour l’Europe en général et pour l’Autriche en particulier, il s’agit de créer préventivement un système d’engagement intégré et flexible dans le domaine de la protection civile contre les armes biologiques et chimiques qui servirait non seulement au combat contre le terrorisme mais aussi à l’amélioration de la totalité de l’appareil de protection civile.



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