Bundesheer Bundesheer Hoheitszeichen

Bundesheer auf Twitter

RĂ©sumĂ©: Le « Republikanische Schutzbund » et la prĂ©paration militaire à la guerre civile

Otto Naderer

Les conflits violents pendant la première République étaient non seulement un résultat de la politique intérieure mais aussi de la prédisposition mentale de la société d’utiliser la violence, basée sur un esprit de front tiré de la première Guerre mondiale en relation avec la conviction que la propre idéologie respective soit la seule correcte. Une atmosphère de guerre civile latente marqua la vie depuis l’incendie du Palais de Justice en 1927, accompagnée par le chômage général, la pauvreté et le désespoir. En 1934, l’année de la guerre civile, le gouvernement « Dollfuß » en fonction engagea l’armée deux fois : une première fois en février contre le « Republikanischer Schutzbund », organisation interdite, et une deuxième fois en juillet contre des forces illégales des nationaux-socialistes autrichiens.

Avec la mise sur pied du « Republikanischer Schutzbund » en avril 1923, le parti travailleur socio-démocrate autrichien (SDAPÖ) disposa, au moins jusqu’en 1927, non seulement d’une formation militaire qui garantissait la position prioritaire concernant le combat de rue, mais aussi, à la base, d’un instrument militaire dans le cas d’une éventuelle guerre civile.

Même si ce monopole du « Schutzbund » fut mis sous pression avec les armements de la droite politique, ni le « Heimwehr », ni la SA (Division d’assaut) ne pouvaient lui contester sa place de mouvement militaire le plus fort. Le « Schutzbund » se distingua surtout par une unité politique ainsi que par une dominance dans les domaines de l’armement et de la structure de l’organisation qui connaissait un niveau stratégique / militaro-stratégique, un niveau opérationnel et un niveau tactique. La disponibilité par intermittence des membres constitua une carence qui eut des conséquences graves sur la formation. Ce fut d’ailleurs un problème dont presque toutes les organisations militaires ont souffert, à l’exception de la légion autrichienne nationale-socialiste qui, en 1933/34, fut casernée dans des camps et reçut une formation militaire.

Le plus grand déficit du « Schutzbund » fut toutefois le manque d’intérêt montré par la direction du parti concernant son état et son développement. Le parti ordonna certes, à partir de l’automne 1927, l’application de mesures disciplinaires, la militarisation ainsi que l’élaboration d’un plan opérationnel, ceci épuisa toutefois l’intérêt. A partir de 1932, sous l’impression du putsch « Pfriemer » en 1931, les exercices sur le terrain furent renforcés. En même temps, quelques-unes de quelques positions au niveau des postes d’État, qui furent mises sous pression par le « changement » politique dans l’armée fédérale, purent être consolidées.

Mais, ni un nouveau concept opérationnel, ni l’armement toujours en bon état ne pouvaient cacher les carences que la dite « conférence des techniciens » critiqua, en février 1933, au niveau du service de renseignement ainsi que de la formation des cadres et du tir. Les évènements politiques ne donnèrent guère de temps au « Schutzbund » pour remédier à ces défauts. Poussé à l’illégalité en mars 1933, le destin de cette formation militaire fut scellé dans la défaite pendant la guerre civile en 1934.



Ihre Meinung/your opinion/votre opinion: Ihre Meinung/your opinion/votre opinion

Eigentümer und Herausgeber: Bundesministerium für Landesverteidigung | Roßauer Lände 1, 1090 Wien
Impressum | Kontakt | Datenschutz | Barrierefreiheit

Hinweisgeberstelle