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RĂ©sumĂ©: Evolution des conceptions militaro-stratĂ©giques de l’ArmĂ©e fĂ©dĂ©rale d’Autriche de 1955 à 2005

Horst Pleiner

L’évolution de la conception de la politique de sécurité et de la stratégie militaire à partir de 1955 se déroula en plusieurs phases, les programmations ayant été souvent révisées avant l’achèvement d’un concept, en raison de l’évolution de la situation en matière de politique de sécurité. C’est ainsi qu’apparurent, dès 1955, des problèmes considérables dans la conception du sens de la neutralité " permanente ", qui devait être maintenue et " défendue ", conformément à la décision du Conseil national, par tous les moyens disponibles. Il exista dès le début un " écart, souvent déploré, entre l’ordre donné et les moyens disponibles " de l’Armée fédérale, ce qui amena à se poser la question qui était de savoir si les conceptions, ainsi que les procédés et les moyens escomptés ont correspondu effectivement à la situation de la mission donnée et si l’exigence était adaptée, quant aux modalités et à l’étendue des forces et des moyens, à la puissance du petit Etat. Le but poursuivi, à savoir la " défense ", ne fut en aucune manière considéré comme une maxime commune, suprême, incontestée pour la politique et l’Armée fédérale.

Au plus tard depuis la tentative de putsch communiste de 1950, une " orientation à l’Ouest " de l’Autriche se trouva au premier plan de toutes les réflexions ; partant de là, il convenait que l’Armée fédérale soit engagée tout d’abord pour la protection aux frontières, alors, en cas de besoin y commence la lutte, et recule en combattant, de manière à retarder l’ennemi. Toutefois, avant d’avoir pu atteindre une première consolidation en suivant ces directives ou ne serait-ce qu’un début de consolidation, l’Armée fédérale se trouva, pour la première fois, mise à l’épreuve avec la crise hongroise d’octobre 1956, épreuve qu’elle surmonta avec succès.

En 1957 commença l’élaboration d’un plan de défense nationale ; par voie de conséquence, les efforts militaires principaux furent reportés sur la zone alpine fondamentale ou centrale de l’Autriche, pour " maintenir une partie, la plus grande possible, du territoire fédéral " ou pour " conserver la souveraineté ". En 1961, il fut décidé de constituer une " défense nationale globale " (DNG) avec les quatre secteurs partiels de la DN militaire, économique, civile et psycho-morale. Durant la crise de la République socialiste de Tchécoslovaquie d’août 1968, le Gouvernement autrichien renonça à déclarer un " cas de crise " et se contenta d’une constatation hésitante, selon laquelle un état instable serait intervenu. Il n’y avait, ce faisant, aucun motif, non plus, d’agir dans le sens des hypothèses, prévues par la DNG et d’éprouver, ne serait-ce qu’à une échelle plus large, les mesures qui y sont liées.

La Commission de la Réforme de l’Armée fédérale se rallia à ces constatations et, d’une part, insista sur l’orientation indispensable vers la participation à des engagements internationaux, entrant dans le cadre des organisations internationales et de la politique européenne de sécurité et de défense et, d’autre part, réduisit les missions dans le pays à une sauvegarde, traitée de manière très générale, de la souveraineté et des missions de protection et d’assistance. Comme ce fut déjà souvent le cas dans l’histoire, vieille de 50 ans, de l’évolution des conceptions pour l’Armée fédérale, on accorda, ici aussi, la priorité à la discussion, portant sur les questions d’organisation et de temps de service et on ne maîtrisa, ce faisant, cette problématique-là que de manière restrictive, laquelle s’opposait depuis toujours, en tant " qu’écart entre l’ordre donné et les moyens accordés ", à l’acceptation et à la confiance en les capacités de l’Armée fédérale.



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