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RĂ©sumĂ©: Le corps des officiers et la franc-maçonnerie du 18ème siècle

Hubert M. Mader

Les soldats étaient prêts à répandre tous cultes ou toutes religions à mystères, qui concernaient leur vie et qui ne représentaient, pour leur service, aucune opposition mais plutôt une confirmation sur le plan métaphysique. Peut faire office de premier culte, qui couvrait entièrement ce domaine de l’existence militaire et contenait simultanément des éléments essentiels, qui se retrouvent aussi dans la « franc-maçonnerie » moderne, le culte de Mithras des légions romaines.

Des parallèles entre le culte de Mithras et la franc-maçonnerie des temps modernes au 18ème siècle s’imposent vraiment, même s’il ne s’agit pas d’un transfert direct de la symbolique. Les « sociétés secrètes » ont aussi exercé depuis toujours une certaine fascination sur de nombreux militaires (officiers). Peut-être les religions bien établies n’étaient-elles pas à même d’offrir à maints hommes de guerre, face à l’incertitude, parfois quotidienne, de la survie, le soutien nécessaire, qu’ils recherchaient. Une critique franche contre les églises mais aussi une nouvelle spiritualité jusque dans l’occultisme s’insinuèrent dans la brèche qui s’était formée à cet endroit.

Le 24 juin 1717 entra dans l’Histoire comme date de fondation de la franc-maçonnerie organisée. La première grande Loge fut constituée, autrefois, à Londres, par la réunion de quatre loges. Les racines de la franc-maçonnerie sont ancrées dans la tradition des loges maçonniques et recèlent des traces de coutumes mystiques de l’Occident et de l’Orient.

Les raisons, pour lesquelles les loges franc-maçonniques exercèrent une grande fascination sur les officiers, résidaient probablement pour nombre d’entre eux dans la connaissance de ces secrets, qui leur furent divulgués au cours de rites et cérémonies initiatiques. En ce qui concerne les officiers, qui appartenaient à la bourgeoisie, c’était, de plus, le caractère égalitaire, que les loges (militaires) diffusaient, qui les poussaient à devenir membre. Ici, l’officier, qui appartenait à la bourgeoisie, pouvait évoluer parmi ses pairs d’origine noble, comme frère parmi les autres frères et avoir, quant aux grades, les mêmes possibilités d’avancement qu’un noble. De plus, c’était bien les idéaux de la « chevalerie » du Moyen Âge, en relation étroite avec la « bravoure », ainsi que la « loyauté » (vis-à-vis du monarque), qui jouèrent un rôle non négligeable. Ce fut, notamment, le regain de la tradition de l’Ordre des Templiers qui toucha ‑ d’une manière naturellement modifiée ‑ un esprit, que les officiers du 18ème siècle connaissaient et partageaient aussi.

L’Empereur Joseph II entama, avec la franc-maçonnerie, des relations contradictoires. Il trouva, d’une part, des paroles élogieuses pour l’Alliance et la mit sous sa protection ; il plaça, d’autre part, les francs-maçons sous le contrôle strict de l’Etat. Toutefois, Léopold II fut, dans l’ensemble, peu favorablement disposé à l’égard de la franc-maçonnerie, comme suite à la révolution française. L’Empereur François II fut, à cause des vifs avertissements cléricaux, qui se mirent en place au cours de la révolution française, dès le premier jour de son gouvernement, conseillé de manière hostile à l’encontre de la franc-maçonnerie, attitude dans laquelle il fut renforcé ultérieurement, surtout par Metternich. En 1797 eut lieu enfin la dissolution de toutes les « sociétés secrètes ». La franc-maçonnerie demeura interdite en Autriche jusqu’à la fin de la monarchie ; elle put, toutefois, se rétablir en Hongrie, après le compromis de 1867.



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