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RĂ©sumĂ©: « La guerre contre le terrorisme » - Synthèse gĂ©ostratĂ©gique

Walter Feichtinger

La question, qui est de savoir si la « guerre contre le terrorisme », proclamée par les E.-U., est effectivement l’élément déterminant de la politique de sécurité et ne sert pas qu’à la réalisation d’idées d’ordre géopolitique, ne trouve finalement pas de réponse. La menace, que représente le terrorisme, est complexe et l’emploi du terme « guerre » contre-productif, parce qu’il réduit la vision de la problématique et produit de fausses attentes du côté de la population autochtone. Les E.-U. se sont trouvés empêtrés dans une position stratégique défavorable de par leur concentration sur la lutte contre le terrorisme, parce qu’ils ont perdu en crédibilité et en légitimation, en raison de leur manière d’agir unilatérale et qu’ils ont fait, ce faisant, le jeu de leurs concurrents géopolitiques comme la Chine et la Russie mais avant tout l’Iran.

La manière de procéder unilatérale des E.-U. dans la guerre contre le terrorisme suscita en Europe un processus de sensibilisation et de réorientation de la pensée, qui entraîna une aliénation. Malgré l’effondrement du régime des Talibans et les succès contre les agissements d’Al Qaida, la menace, représentée par le terrorisme - comme le montrent les plans déjoués de Londres en 2006 - n’a pas diminué. Des parties de la communauté islamique des fidèles furent montées contre les E.-U. et contre l’Occident dans son ensemble, ce qui peut évoluer vers une augmentation des menaces potentielles.

La tentative d’une réorganisation politique du Moyen-Orient a échoué. Il est né, à demeure, au lieu d’un effet de stabilisation et de démocratisation, avant tout à cause de la guerre en Irak, une zone de conflit, dont les conséquences ne peuvent encore être définitivement appréciées.

Les courants islamistes radicaux, qui pourraient conduire aussi à l’effondrement de gestions politiques « pro-occidentales », enregistrent une progression.

L’ONU est sous le coup d’une pression considérable des faits, parce que, dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, on note un regain de l’urgence des questions relatives aux relations avec les Etats « faibles » et avec les acteurs puissants non nationaux qui s’y trouvent et relatives à l’usage de la force en particulier préventive et préemptive visant à l’autodéfense.

Le terrorisme transnational et la lutte à son encontre ont conduit à des limitations individuelles et à la marginalisation des Droits de l’Homme durant les conflits. La manière d’agir de la Russie en Tchéchénie et l’orientation de la Chine contre les minorités religieuses et ethniques en témoignent. La guerre globale contre le terrorisme est devenue un paradigme déterminant en matière de politique de sécurité. L’art et la manière de gérer la guerre jusqu’à présent suscitent, toutefois, des dommages collatéraux géopolitiques considérables, qui recommandent l’application urgente d’une adaptation stratégique d’ensemble. Toutefois, ceci ne vaut pas uniquement pour les E.-U. mais pour tous les intervenants d’importance.



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