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Résumé: Le 11 Sptembre 2001 et ses conséquences pour la lutte contre le terrorisme

Du point de vue de la «Staatspolizei» et de la sûreté de l´Etat

Gert Rene Polli/Peter Gridling

Pour résumer la situation, on peut constater que: il est nécessaire d’avoir une définition supranationale du terrorisme afin de pouvoir lutter contre le terrorisme international.

Diverses préférences politiques et manières de voir les choses (lutte pour l’indépendance, guérilla, …) empêchent, tout comme avant, une définition internationale valable.

Après le 11.9.2001, l’UE a cependant pu se mettre d’accord sur une telle définition en tant que plus petit dénominateur commun.

En conséquence, le terrorisme est vu en tant qu’emploi ou essai d’application de la violence par un groupe de personnes à des fins d’imposition d’objectifs politiques.

A la lumière de la lutte contre le terrorisme, des lois ont été remaniées ou créées dans toute l’Europe. Il se pose également la question de savoir si le service de renseignement et la police ont failli à leur mission étant donné qu’ils n’ont pas pu empêcher les attentats du 11.9.2001 !

Entretemps, des déficits évitables ont pu être identifiés. Désormais, au lieu de la «technique», l’homme en tant que source d’information doit de nouveau gagner en importance.

Aussi, depuis le 11.9.2001, la coopération internationale et nationale au niveau de la lutte contre le terrorisme s’est nettement accrue.

Du point de vue intérieur, aucun état ne dispose à lui seul de toutes les compétences pour la lutte contre le terrorisme.

Ceci comporte le danger des pertes d’informations et d’erreurs de jugement qui reposent également sur une séparation voulue, ou bien une séparation qui n’est plus actuelle, des services de police et de Renseignement, comme ceci est le cas en Allemagne.

Après le 11.9.2001, il s’ensuit comme conséquence stratégique pour la politique que: la lutte contre le terrorisme est devenu une tâche centrale de la politique de sécurité étant donné qu’il n’existe plus de séparation claire entre la sécurité intérieure et extérieure dans le domaine de la lutte contre le terrorisme!

A cela sont liés les termes controverses du problème, à savoir quel est le rôle que les forces armées pourraient jouer dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Il faut retenir le fait que dans toute l’Europe et en Autriche, la lutte contre le terrorisme est une tâche des pouvoirs publics de sécurité. La participation des forces armées se limite notamment à des mission d’assistance pour la protection de personnes ou d’objets.

Dans le cadre des dites « forces de protection », les forces armées ont un autre rôle. Dans ce genre de mission « à l’extérieur », une compétence dans le domaine des tâches de police de sécurité revient également aux forces armées à défaut de structures régionales existantes.

En Autriche, c’est le service de police nationale du ministère de l’intérieur qui est responsable de la lutte contre le terrorisme.

Au cours de la réforme actuelle du service de police nationale, ce dernier devrait être transféré dans le futur «Bundesamt für Verfassungsschutz und Terrorismusbekämpfung (BVT)» (l’administration fédérale pour la protection de la constitution et la lutte contre le terrorisme) Les tâches et les compétences sont, pour l’essentiel, restées les mêmes. L’élément central de cette réforme est l’établissement d’une analyse qui va renforcer l’élément de renseignement de la structure policière traditionnelle.

L’objectif de l’analyse dans le domaine de la protection de l’état est de ne pas seulement décrire le terrorisme mais de le combattre ; ce qui veut dire remettre à jour le renseignement opérationnel sur la base d’informations dans l’analyse stratégique utilisables juridiquement.

En Autriche, cette qualité de l’information et la matrice du flux d’information différencient la police nationale d’autres structures de renseignement.

Jusqu’à présent, il n’était pas habituel en Autriche d’utiliser de telles analyses et informations au niveau de la politique de sécurité, ce qui pourrait toutefois changer avec l’établissement du conseil national de sécurité.

En tenant compte de ces facteurs, l’administration fédérale pour la protection de la constitution et la lutte contre le terrorisme représente plus qu’une réforme de l’organisation de la police nationale.



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