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RĂ©sumĂ©: L’avenir des relations transatlantiques de sĂ©curitĂ©

De partenaire à rival ?

Johannes Varwick

Les relations entre l’UE et les Etats-Unis se trouvent dans une phase de nouvelle orientation fondamentale parce que les deux acteurs développent des idées de plus en plus concurrentes en ce qui concerne les importantes questions de l’avenir de la politique internationale.

La question concernant le degré d’autonomie européenne dans la politique de sécurité et de défense présente un conflit fondamental dans les rapports transatlantiques. En 1998, le ministre américain des Affaires étrangères, Madeleine Albright formula les conditions sous lesquelles les Etats-Unis accepteraient une politique de sécurité européenne indépendante : premièrement, l’extension de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) ne doit pas mener à un désaccouplement de la politique de sécurité entre l’UE et les Etats-Unis ; deuxièmement, une duplication inutile des capacités militaires et des structures est à éviter et, troisièmement, une discrimination des membres de l’OTAN non membre de l’UE devrait être exclue.

En 2003, on a encore intensifié les efforts en vue du développement d’une PESD et qui se sont montrés concrètement dans l’adoption de trois opérations PESD. En même temps, le comportement non coordonné de l’UE en ce qui concerne la question de l’Irak a mis en évidence les limites d’une détermination de position unitaire à l’intérieur de l’Europe pour les questions stratégiques importantes. L’échec de la conférence du gouvernement européen et, ainsi, le renoncement provisoire à une constitution ont mis en lumière le fait que dans une UE élargie, il semblerait visiblement que plutôt moins que plus d’intégration soit réalisable.

En principe, trois modèles sont envisageables pour le développement futur des relations transatlantiques de sécurité : premièrement, une alliance de deux piliers égaux en droits ; deuxièmement, une UE indépendante et finalement, troisièmement, une alliance de deux piliers dans laquelle l’OTAN, et ainsi les Etats-Unis, disposeraient d’une sorte de droit de veto. Dans le deuxième modèle, on arriverait vraisemblablement à plus ou moins long terme à une rupture des relations transatlantiques et l’OTAN s’éroderait lentement. Dans le troisième modèle, la répartition du travail entre l’UE et l’OTAN ne concernerait exclusivement que le domaine de la gestion de petites crises et le suivi des conflits, et l’UE ne pourrait pas être active dans le domaine de la défense collective. La question du pouvoir de codécision de Washington reste dans ce cas toutefois floue. L’UE doit disposer de la capacité de mener des opérations sans se servir des moyens et des capacités de l’OTAN. La ligne de compromis, en accord avec les Etats-Unis, a pour objectif de faire assumer par l’UE les missions de Pétersberg alors que l’OTAN serait responsable des lourdes missions de combat.

La critique européenne face aux Etats-Unis et les problèmes américains avec l’Europe sont notamment une succession de faiblesses européennes et de désaccords. L’UE doit améliorer ses capacités d’action commune au lieu de se plaindre de la domination des Etats-Unis. Ausssi serait-elle bien conseillée de poursuivre la recherche de resserrement des liens avec les Etats-Unis et, parallèlement, de développer des concepts visant à savoir utiliser et élargir son potentiel disponible en vue d’une politique étrangère, de sécurité et de défense intelligente et pluridimensionnelle. Réussir à faire cela de manière à ce que les Etats-Unis ne se séparent pas encore davantage de l’Europe semble être un des défis centraux de l’avenir en ce qui concerne la politique de l’alliance et de l’intégration.



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