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RĂ©sumĂ©: Evolution des forces armĂ©es de l’ArmĂ©e fĂ©dĂ©rale de la deuxième RĂ©publique

Friedrich Hessel

L’évolution d’une armée dépend, d’une part, de l’environnement politique en matière de sécurité et, d’autre part, du sentiment de menace, éprouvé par la population, les tensions, qui en résultent, imposant des défis d’importance aux stratèges des forces armées.

Les débuts de l’Armée fédérale de la deuxième République remontent à des unités de Gendarmerie mobile, qui furent mises sur pied, au début des années 50, sous forme de ce que l’on a appelé la Gendarmerie B et qui devinrent, après le retrait des puissances occupantes et l’acquisition de la souveraineté nationale, le cœur de l’Armée fédérale, nouvellement créée. En juillet 1956, il a été créé, à partir du service en charge de la défense nationale, un ministère spécifique et, par l’ " articulation de l’Armée en 1956 ", l’organisation concrète en trois groupes avec, de facto, neuf brigades ; toutefois, l’objectif, avec un effectif en soldats d’environ 60 000 hommes, fut fixé à un niveau trop ambitieux.

Au début des années 60, un manque de Personnel d’encadrement et un trop faible rendement des appelés au titre du service national rendirent une réforme nécessaire, qui visait la création de forces armées plus petites, rapidement mobilisables. L’ " articulation de l’Armée en 1962 " se traduisit par la création de deux Brigades mécanisées et de cinq Brigades d’Infanterie, qui purent s’appuyer, sur le plan territorial, sur neuf commandements militaires de Province, nouvellement créés et qui furent pourvus en Personnel par trois régiments d’instruction spéciaux. La situation, née de la tension entre la taille de l’organisation et le rendement du Personnel, conduisit, en 1968, à un changement d’organisation, à la fin de laquelle eut lieu une réduction de l’envergure, toutefois sans réforme structurelle. A la fin des années 60, l’Armée fédérale se divisa en quatre brigades d’infanterie, trois brigades mécanisées et trois brigades de réserve pouvant être mobilisées. Il existait, à côté, l’organisation territoriale, nouvellement créée, sous la forme de 20 unités d’instruction et d’entraînement de la milice ( la Landwehr ), qui étaient affectées aux commandements militaires de Province.

Il découla, de la discussion sur la diminution du temps du service actif et du souvenir de l’état de nécessité résultant d’une menace grave et immédiate pour l’intégrité du territoire, le développement de la défense intégrale par zones, par le biais de laquelle l’effet dissuasif de l’Armée fédérale devait devenir un facteur à prendre au sérieux. Il fut créé, avec l’ " articulation de l’Armée de 1972 ", tout d’abord un commandement d’armée, placé sous les ordres du Ministère mais qui devint en 1978 une propre direction générale et les commandements de groupes furent abandonnés en faveur de deux commandements de corps d’armée. La Landwehr, pouvant être mobilisée, en tant que vecteur du concept de défense par zone, se trouvait face aux troupes d’alerte et les commandements militaires de Province fonctionnaient comme des commandements territoriaux.

Après la fin de la guerre froide et l’évolution de l’idée de menace, intervinrent en 1991, en tant qu’élément précurseur d’une réforme générale, la dissolution du commandement de l’Armée et du commandement de la 1ère division mécanisée, ainsi que l’établissement d’un nouveau troisième commandement de corps. L’ " articulation de l’Armée de 1992 " impliqua un éloignement du concept de la défense par zone, ce faisant : une dissolution des unités de Landwehr, liées à la zone ; les régiments de base des Landwehr furent transformés en 12 régiments d’infanterie et 4 régiments de commandement et de services, qui devraient passer à 12 brigades d’infanteries en cas de mobilisation.

Pendant que la nouvelle organisation se mettait en place, il intervint encore d’autres étapes dans la réforme, qui trouvèrent leur marque dans l’ " articulation de l’Armée de 1998 ". Trois brigades d’infanterie et deux brigades mécanisées fixes, la dissolution d’un commandement de corps d’armée et une réduction de l’organisation des commandements militaires de Province avec, au total, 20 bataillons territoriaux de milice pouvant être mobilisés, furent la conséquence. " L’internationalisation " de l’Armée fédérale, commencée prudemment dès 1960, trouva sa suite logique dans la création du commandement autrichien pour les opérations internationales. L’envergure indispensable des forces armées en cas de mobilisation diminua, pour passer d’un effectif de 150 000 à 110 000 hommes.

L’adhésion de l’Autriche à l’U.E. et la réorientation complète de la politique européenne de sécurité déclenchèrent aussi dans l’Armée fédérale les discussions, portant sur les structures militaires, qui résultèrent, en 2002, dans la création d’un état-major général des armées, qui réunit en son sein les compétences de planification, de commandement et d’armement. Les deux commandements de corps furent regroupés en un commandement de forces terrestres. En raison de la diminution du temps du service actif à six mois et de la suspension des périodes de rappel pour la milice, ce seront les forces rapidement mobilisables qui gagneront en importance dans l’avenir.



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