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Résumé: Les forces aériennes de la République d’Autriche

Friedrich Korkisch

La problématique de la défense nationale autrichienne, contraste entre rêve et réalité, entre exigence militaire et concessions politiques, n’apparut en aucun lieu de façon plus nette que dans les forces aériennes. Lorsque tomba, après la conclusion du traité d’Etat, la décision de mettre sur pied des forces aériennes, on choisit comme modèle d’organisation une forme mixte, entre rattachement à l’Armée de l’Air de l’Empire allemand et les forces aériennes de l’Etat corporatif d’avant 1938.

En 1955 fut mis en fonction pour la défense nationale l’origine première du futur bureau aérien et des forces aériennes de la deuxième République, se posant dès le début la question qui est de savoir s’il convenait d’instituer les forces aériennes en tant que force armée catégorielle autonome ou uniquement en tant qu’arme. La structure de commandement retenue fut enfin celle d’une " arme élargie ", avec des techniciens spéciaux, des éléments de transmissions, un service de santé, le ravitaillement, etc., placée, toutefois, comme tout autre commandement de groupe, sous les ordres des directions générales du Ministère fédéral de la Défense nationale.

La première phase de la mise sur pied fut caractérisée par le manque de Personnel et de planification budgétaire, ainsi que d’idées concrètes sur ce que l’on voulait véritablement. Pour accomplir les tâches de " sauvegarde de la souveraineté sur l’espace aérien, de soutien de l’Armée par l’élimination d’une intervention hostile dans le ciel autrichien, de la reconnaissance et de la lutte contre des troupes terrestres ennemies, de la réalisation de transports aériens, de missions de liaison et le refoulement d’actions hostiles du ciel autrichien ", une " grande Armée de l’Air " suivant le modèle helvétique aurait été indispensable mais qui n’était pas réalisable politiquement. En outre, les forces aériennes entrèrent en conflit, dans la course à l’utilisation d’anciens aérodromes, avec des sociétés civiles d’exploitation d’aéroports, qui espéraient l’élaboration d’une ligne aérienne internationale.

Aucun autre domaine n’occupa davantage les forces aériennes après 1955 que la question qui était de savoir quel avion de chasse il y aurait lieu d’acquérir. La décision, prise finalement en 1960, en faveur du Saab J-29F suédois, ne surprit pas que le Public mais aussi les officiers de l’aviation. Durant les événements de l’année 1968, il fallut se procurer des Drakens ; la décision se porta pourtant, toutefois, sur le Saab 105 OE.

La réforme de l’Armée fédérale de 1972 fit perdre aux forces aériennes les forces de défense anti-aérienne et plusieurs unités. Le commandement des forces aériennes fut dissout fin juin 1973 et l’Armée de l’Air fut, ce faisant, réduite à une arme. Ce n’est qu’en 1975 que l’on reconnut l’erreur et que l’on redonna aux forces d’aviation de l’Armée le rôle de forces aériennes et au commandement de la brigade aérienne le rôle de division aérienne. En 1983, le régiment de guet aérien mobile devint le commandement de la surveillance de l’espace aérien et il fut enfin décidé, l’année d’après, de lancer l’acquisition, en souffrance depuis longtemps, des Drakens.

Lorsqu’en 1991, le commandement de l’Armée fut dissout, de nombreux projets échurent à nouveau au détachement aérien. On pensa déjà, à cette époque, à rétablir un commandement de forces aériennes, opération qui fut réalisée enfin lors de la réorganisation 2000/01. En 2002, tomba aussi la décision portant sur la question de la succession des Drakens devenus obsolètes : à la place des 30 machines, réclamées à l’origine, on n’achèterait, cependant, que 18 avions de combat européens Typhon EADS.



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