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RĂ©sumĂ©: Raisonnement et commandement opĂ©rationnels dans l‘ArmĂ©e fĂ©dĂ©rale Allemande

sur la voie de l‘Armée d‘intervention

Christian Millotat

Tant dans un engagement au combat que dans une opération, entrant dans le cadre d’un engagement au titre d’une mission de la paix, un commandement opérationnel classique, empreint de modernité, est indispensable. Le commandement opérationnel est l’échelon de commandement militaire, qui transpose les intentions politiques et les objectifs militaires et stratégiques en directives et ordres au commandement subordonné. Il définit les objectifs opérationnels, met au point les possibilités d’action, les formule sous forme de concepts et de plans et coordonne la totalité des mesures, indispensables à cet effet, sur la scène des actions militaires. Il n’est lié à aucun échelon de commandement et à aucune étendue précise des forces. Cette définition montre clairement que les anciens liens avec des échelons de commandement et des étendues de forces données ne sont plus applicables. Un échelon de commandement opérationnel existe donc quand des objectifs politiques, de même que militaires et stratégiques, doivent être réalisés.

Dans le cas de la maîtrise des crises, qui fait partie de l’éventail élargi des tâches de l’Armée fédérale Allemande, donc dans le cas d’engagements en vue de missions de la paix et en cas de lutte contre le terrorisme international, le concept opérationnel régule la mise à disposition de forces, qui sont subdivisées, de manière modulaire et en fonction de l’ordre à exécuter, suivant le principe de la « Force opérationnelle ». Leur importance, ainsi que leurs capacités, sont le résultat de négociations internationales. Le concept opérationnel régule le déploiement, la soutenabilité, le retrait et la restauration de la capacité d’engagement de ces forces mais pas leur utilisation dans la zone d’engagement, qui tombe sous le « contrôle opérationnel » d’un commandant international.

Définir les exigences une fois modifiées, telles, aujourd’hui, que l’espace, les forces et les informations, la planification et le commandement de chefs opérationnels, a été exposé de manière moderne et détaillée dans les consignes de commandement et les règlements de l’Armée fédérale Allemande. Les instructions, comme les mesures visant à la reconstitution d’une zone d’engagement, ce que l’on appelle la « construction d’une nation », qui doit absolument être déclenchée par des directives à l’échelon politique et stratégique et être mise en pratique aux échelons inférieurs, manquent jusqu’à présent.

Dans le cas de l’engagement au Kosovo, les commandants se trouvèrent confrontés au problème qui consistait à les obliger à agir souvent tout à la fois ou l’un après l’autre sur les plans politique & stratégique, militaire & stratégique, opérationnel et tactique. C’est ainsi qu’ils furent obligés, à titre d’exemple, lors de contacts avec des hommes politiques au Kosovo, en Macédoine et en Albanie, d’œuvrer sur le plan politique & stratégique, lors de l’élaboration de nouvelles structures de la Force kosovare sur les plans militaire & stratégique et opérationnel et lors du contrôle des brigades multinationales sur le plan tactique. Vint peser de manière aggravante le fait que le niveau tactique dut intervenir au Kosovo, lors de la « construction de la nation », sans concept opérationnel, ce qui fit que nombre de ces activités ne furent pas d’un grand secours pour la création d’une véritable structure de la province.

Un commandement opérationnel fructueux requiert une liberté intellectuelle, la volonté d’agir et la flexibilité nécessaires pour trouver de l’aide et maîtriser de manière flexible les situations inattendues. Mais un commandement opérationnel ne peut remplir sa tâche, en tant que charnière entre les niveaux militaire & stratégique et tactique que s’il est perfectionné en permanence et continuellement adaptés à de nouvelles réalités.



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