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RĂ©sumĂ©: Raimund, Comte de Montecuccoli et la bataille de Saint Gotthard / Mogersdorf au cours de l‘annĂ©e 1664 :

une mise à l‘épreuve de l‘Europe

Hubert Michael Mader

La bataille de Saint Gotthard / Mogersdorf fut le seul engagement militaire des temps modernes, auquel souscrit presque « l’ensemble » de l’Europe sous un commandement commun, contre la menace, exprimée par une puissance extra-européenne : l’Empire ottoman. Le Commandant en chef : Raimund, Comte de Montecuccoli réussit, grâce à son alliance, composée de troupes impériales Autrichiennes, de forces de la Confédération du Rhin et de formations françaises, ainsi que de troupes impériales allemandes et de la Hongrie, à remporter une victoire défensive contre l’Armée turque, supérieure en force et commandée par le Grand Vizir Ahmed Köprili.

Ce succès militaire ne put, toutefois, pas être mis en pratique après l’accord de paix consécutif de Eisenburg, conclu entre l’Empereur Léopold 1er et la Turquie.

Les places fortes de Neuhäusel et de Großwardein allèrent à la [sublime] Porte et l’Empereur fut obligé d’accepter Michael Apafi, protégé par les Turques, en tant que Prince de Transylvanie. D’autre part, cette paix signala, cependant, aussi, un tournant dans les relations de puissance, en ce que l’Empereur bénéficia, à partir de ce moment, d’un statut d’égalité de naissance face au Sultan.

Ce qui fit pencher la balance pour la bataille fut le fait que Montecuccoli fut toujours au centre des événements, tandis que son adversaire voulait diriger la bataille à distance, que la formation et la dotation en armes de l’Armée turque étaient déjà surannées et que la Raba en crue gêna les Turques dans la démonstration de leur supériorité numérique. Montecuccoli joua une part active, allant au-delà de ses compétences réduites et devint ainsi le « chef spirituel » de forces armées multinationales.

Montecuccoli fut, au sein de l’Armée autrichienne, l’un des commandants en chef les plus méritants et importants, dont la gloire fut, toutefois, bientôt éclipsée par le Prince Eugène. Ses mérites en ce qui concerne la réforme des forces armées impériales ne font pas de doute, de même que ses plans stratégiques et tactiques recueillirent des louanges extraordinaires des côtés les plus divers. Tant comme commandant en chef que comme militaire, Montecuccoli, natif de Modène, fit preuve de vaillance personnelle et fut toujours un adversaire « chevaleresque » ; il fut, en outre, un diplomate et un conseiller brillant. Il fut toujours un partisan fidèle de l’Empereur, dont il considéra l’autorité comme intangible.

A l’âge de 16 ans, Montecuccoli entra, en 1625, au service de la maison impériale ; malgré ses origines nobles, il fut obligé, cependant, de s’élever systématiquement à la force du poignet au sein de l’Armée impériale, jusqu’à ce qu’il grimpe en suite, au cours de nombreuses campagnes, les échelons qui le menèrent jusqu’au grade de Feldmarschallleutnant. Montecuccoli mourut en 1680 comme un grand commandant en chef et l’un des fondateurs de l’Art moderne de la guerre à Linz.



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