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RĂ©sumĂ©: La situation du Japon en matière de politique de sĂ©curitĂ©

Yoshiteru Oka

Dans chaque pays, le fondement juridique du commandement militaire suprême est ancré soit dans la constitution, soit dans une loi correspondante, ce qui n’est pas le cas au Japon. Ici, le Ministre Président ne peut donner l’ordre d’engagement qu’avec l’assentiment du cabinet et même là, la force armée ne doit être appliquée que pour l’autodéfense. Cette situation juridique remonte à la constitution, née sous la direction américaine ; cette constitution accorde grand prix au renoncement à la guerre et reflète, de même, le profond refus de la guerre par la population japonaise, tout comme la crainte des alliés d’un rétablissement du militarisme japonais. L’existence et la position des « forces armées d’autodéfense » japonaises ne sont pas mentionnées dans la constitution, le « service de la Défense », correspondant à un Ministère de la Défense, n’est qu’une antenne spéciale du bureau du Ministre Président.

Toutefois, il existe un projet de loi du parti gouvernemental, qui entend ancrer les forces armées nationales dans la constitution et réglementer le commandement suprême par l’intermédiaire d’un changement de constitution. Une majorité des deux tiers au Parlement et une majorité simple en cas de consultation populaire pourraient permettre de poser une pierre angulaire importante dans le domaine de la législation japonaise en matière de sécurité. La puissance des forces armées japonaises d’autodéfense atteint à peine un quart de million d’hommes, les forces armées nationales représentant, avec un peu moins de 160 000 hommes, la force armée partielle la plus puissante. Comme il n’existe pas, au Japon, d’obligation militaire générale, les forces armées d’autodéfense sont représentées par une armée de volontaires, dont les membres peuvent présenter le parcours scolaire vraisemblablement le plus long lors de l’entrée en service. Le Japon occupe la cinquième place mondiale en ce qui concerne les dépenses militaires, les tout juste 43 milliards de U.S. $ correspondant approximativement à 1 % du PIB.

Pour pouvoir mieux réagir aux nouvelles menaces, les forces armées partielles opèreront, à partir de 2006, sous un commandement propre. Le concept de défense n’est plus aussi fortement orienté contre la Russie mais plutôt contre la Corée du Nord et la Chine ; la défense anti-missiles, la lutte contre les guérilleros et la protection d’îles éloignées se voient accorder une priorité nouvelle. Pjongjang n’est pas loin, d’abord, depuis l’essai d’un missile au-dessus du territoire japonais, de la première place sur la liste des menaces. Tokyo sait parfaitement que la Corée du Nord non seulement fabrique la bombe atomique mais qu’elle investit aussi dans le développement d’armes biologiques. Mais le principal adversaire du Japon est actuellement Pékin : les sous-marins chinois violent les eaux territoriales japonaises, les navires de recherche chinois sont actifs dans des zones économiques spécifiques au Japon et les taux de croissance à deux chiffres dans le budget chinois de la Défense font retentir la sonnette d’alarme au Japon.

Face aux manœuvres militaires communes entre la Chine et la Russie, Tokyo mise de manière accrue sur son partenariat avec les E.-U. en matière de sécurité ; toutefois, un retrait des troupes américaines pourrait perturber l’équilibre des forces dans la région. Le Japon serait contraint, dans un tel cas, de prendre plus de responsabilité dans la zone du Nord Est de l’Asie.



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