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RĂ©sumĂ©: Programmes d’armes nuclĂ©aires nord-corĂ©ens

Origine, capacités et efforts internationaux afin de les endiguer

Sebastian Harnisch

Après la reprise de son programme nucléaire à base de plutonium et l’expulsion des inspecteurs de l’AIEA début 2003, la Corée du Nord fait route vers un affrontement qui comprend un potentiel d’escalade considérable et augmente les risques de prolifération dans le domaine des armes de destruction massive et de leur système de portage.

Les premiers pas du programme d’armes nucléaires nordcoréen remontent, il est vrai, aux années 60 lorsque Pyongyang a réagit aux menaces nucléaires de la part des USA pendant la guerre de Corée et la crise de Cuba. Il est toutefois certain que les efforts furent plutôt développés dans les années 90, lorsqu’un réacteur fut arrêté plusieurs fois afin de permettre le prélèvement de matériel nucléaire.

En mai 1993, Pyongyang fut sommé par le Conseil de sécurité de l’ONU de permettre les inspections de l’AIEA, ce sur quoi la Corée du Nord se déclara d’accord afin de satisfaire à ses devoirs issus du Traité de nonprolifération (NPT) et de permettre les inspections.

En échange, les USA renoncèrent à leur politique de sanctions et négocièrent avec la Corée du Nord ledit accordcadre de Genève qui mena Pyongyang, en plus d’une garantie de sécurité négative, à la livraison de réacteurs à eau légère en contrepartie à l’arrêt de son programme nucléaire.

Dans la deuxième moitié des années 90, les provocations nordcoréennes se multiplièrent afin d’extorquer les concessions économiques jusqu’à ce que le nouveau président élu, Bush junior, identifia la Corée du Nord comme intégrante de « l’axe des voyous », en janvier 2002 et que ce pays apparaisse, deux mois plus tard, comme objectif éventuel pour une attaque nucléaire dans un document de planification américain.

En octobre dernier, le ministère des Affaires étrangères américain s’aperçut pour la première fois de l’existence d’un programme nordcoréen secret d’enrichissement d’uranium et exigea une cessation vérifiable avant la poursuite d’entretiens bilatéraux.

La Corée du Nord réagit à l’abandon de la livraison de pétrole par une stratégie de conflits encore plus dure et qui signifiait une fin définitive pour de plus en plus nombreuses décisions de l’accordcadre.

Début octobre 2002, Pyongyang confirma en partie l’existence du programme d’armes nucléaires à base d’uranium qu’on lui reprochait.

Les raisons à cela restent cependant troubles, elles sont toutefois certainement liées au rétablissement des bases d’entretiens avec Washington.

Les services secrets américains partent du principe que la Corée du Nord dispose déjà d’une à deux têtes nucléaires et que ce nombre pourrait passer de cinq à six milieu 2003.

Puis, à partir de 2005, en raison du programme d’armes nucléaires à base d’uranium, deux têtes nucléaires par an, voire plus, pourraient venir s’y ajouter ; ce qui est suffisant pour renforcer les craintes concernant l’intention de Pyongyang de faire proliférer les armes de destruction massive.

Le retrait du pays du régime de nonprolifération est un signe par trop clair à tout cela.



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