RĂ©sumĂ©: Un an de « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan
« Guerre à l’ancienne » avec de nouvelles armes ?
Walter Feichtinger
Dans son analyse de la « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan, l’auteur, après une introduction sur les formes présentes du terrorisme modernes, avance trois thèses, qui se retrouvent confirmées dans le résumé.
Selon elles, ce type de guerre, qui ne pouvait obtenir une nouvelle qualité que par l’utilisation de nouvelles technologies, était bien connue ; en outre, une guerre exclusivement aérienne sans l’utilisation de troupes au sol ne permet pas d’atteindre les objectifs et finalement une stratégie cohérente d’ensemble et un engagement à long terme sont inaliénables.
Les objectifs de l’opération «Liberté immuable» étaient l’anéantissement de l’organisation terroriste Al-Qaïda et un changement de gouvernement en Afghanistan.
Ces objectifs devaient être atteints grâce à une vaste formation d’alliance qui ne résultait cependant pas dans une conduite de la guerre par une coalition ; Washington ne voulait pas se laisser restreindre dans sa liberté d’action.
Concernant le temps, l’opération en Afghanistan s’est décomposée en 3 phases.
La première de ses phases allant du déploiement à la chute du régime des Talibans mi décembre 2001.
A cela suivirent directement les opérations au sol afin d’anéantir la résistance subsistante et les cellules terroristes qui persistent jusqu’à ce jour.
La troisième phase englobe la stabilisation du gouvernement afghan, la mise en place d’une armée afghane, la lutte contre des maîtres de guerre ainsi que l’assistance et s’avère être un programme à long terme.
Dans la première phase, il s’est très tôt avéré qu’avec une seule guerre aérienne, il n’était pas possible de faire pencher la balance du bon côté.
Pour cette raison, les USA ont cherché et trouvé des alliés auprès de l’Alliance du Nord à laquelle ils ont envoyé un soutien aérien pour les opérations au sol, ce qui a finalement mené à la prise de Kaboul.
Ce ne fut que dans la deuxième phase que les troupes au sol américaines entrèrent en action. En même temps, l’engagement international afin de mettre en place des forces de sécurité pour Kaboul débuta, Forces en majorité mise à disposition par les alliés européens.
La mission américaine fut marquée par un principe fondamental, celui d’éviter les propres pertes dans la plus large mesure possible.
« La liberté immuable » fut un exemple typique pour une conduite assistée par satellites sur de longues distances afin d’utiliser la capacité de projection de potentiel d’anéantissement militaire ainsi que d’améliorer la technique des systèmes d’armes et agrandir leurs possibilités d’utilisation grâce à des informations finales plus précises.
Avec la durée de la mission, la supériorité technique a cependant joué un rôle moins important parce qu’on ne peut pas compenser l’engagement de combattants ennemis hautement motivés et familiers aux conditions locales.
La nécessité de devoir étayer les opérations au sol pendant une longue durée en Forces d’opération spéciales s’est révélée problématique car, en raison de leur profil d’utilisation, elles manquaient à d’autres endroits .
Le recours à des forces locales sur lesquelles on peut compter, devrait présenter, ici, une issue au problème.
La présence de troupes internationales sera finalement nécessaire à long terme afin de stabiliser l’Afghanistan et contenir la naissance d’un nouveau foyer de crise.
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