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RĂ©sumĂ©: Progrès au Kosovo 2003 – ExpĂ©riences et conclusions

Christian Millotat

37.000 hommes de la dite Force de paix au Kosovo (KFOR) venant de 38 états, la moitié étant des pays membres de l’OTAN, sont depuis 1999 au Kosovo avec l’ administration internationale intérimaire des Nations Unies au Kosovo (UNMIK) et sont chargés de faire appliquer la résolution 1244 de l’ONU, soit de mettre en place un environnement sûr dans lequel les réfugiés puissent revenir et où l’on peut installer une administration de transition et fournir une aide humanitaire. Etant donné que la communauté internationale n’a, jusqu’à aujourd’hui, pas encore formulé d’objectif politique final à sa mission, il n’est pas possible de répondre à de nombreuses questions concernant le Kosovo.

L’auteur était, en tant qu’adjoint du commandant de la KFOR, surtout responsable des contacts avec l’administration de l’UNMIK, de la coopération avec le gouvernement kosovar et de la planification de la structure de la KFOR. Lors de son service dans la KFOR 6, le quartier général n’était plus formé par un Etat-Major multinational de l’OTAN, mais, pour la première fois, par un dit Quartier général mixte. Tout d’abord, il fallait faire des brigades multinationales de la KFOR agissant plus ou moins indépendamment les unes des autres un instrument de commandement puissant. Ceci devait être atteint par une structure de la KFOR basée sur la réduction et l’optimisation.

A l’avenir, les frontières avec la Macédoine, l’Albanie et la Serbie doivent chacune être surveillée par une brigade multinationale ; une troupe d’intervention d’un effectif de 2 500 hommes doit pouvoir être déployée dans tous le Kosovo dans un délai de deux heures. A l’avenir, des soldats allemands auront également la possibilité de réfléchir aux particularités des missions internationales pour la paix dans la nouvelle brigade multinationale germanoitalienne du sudouest.

Depuis son entrée en fonction en tant que mandataire du secrétaire général de l’ONU, l’ambassadeur Michael Steiner a pu améliorer la coopération, pas toujours sans friction, entre l’administration de l’UNMIK et la KFOR. Il est vrai que la pression sur lui devient toutefois de plus en plus importante parce que de nombreux domaines sont toujours dans l’attente d’une solution et que les progrès n’avancent que de manière hésitante.

Millotat s’attribue le mérite du bon fonctionnement du tandem de commandement francoallemand de la KFOR auquel il aspirait et des importantes réformes structurelles que celuici a réalisé et ont résulté dans des réductions. Il juge d’égale importance le principe d’une réelle multinationalité qu’il a imposé ainsi que le retour de la KFOR à sa véritable mission militaire qui, en raison de la prise en charge de plus en plus de tâches civiles de l’administration de l’UNMIK marquée par une politique du personnel pas toujours très heureuse, s’est retrouvée sous pression.



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