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RĂ©sumĂ©: « Dis-moi, où se trouvent les soldats… »

Frank Bauer

Si le démilitarisation complète et perpétuelle de l’Allemagne était encore un objectif guerrier déclaré de tous les alliés en août 1945 à la Conférence de Postdam, cette position changea avec le déclenchement de la guerre froide. Les premières réflexions semi officielles concernant la sécurité des zones occupées occidentales ont été faites par un organe créé par les Premiers ministres des zones d’occupation américaines, avec l’accord du gouvernement américain le 15 avril 1947. Cet organe était ledit Bureau allemand pour les questions concernant la paix (Deutsche Büro für Friedensfragen - DBfF). Tous les conseillers militaires d’Adenauer se mirent d’accord avant la fondation même de la République fédérale et l’élection d’Adenauer en tant que chef de gouvernement sur le fait que l’initiative d’une contribution militaire ouest-allemande doive clairement parvenir des puissances occidentales. En contrepartie, elle souhaitait une égalité des droits politique, militaire et économique.

Adenauer s’est donné certes du mal afin de parvenir à se rapprocher des anciens membres de la Wehrmacht. Toutefois et ce en raison du fait que le gouvernement fédéral n‘avait officiellement toujours pas le droit de s’occuper de questions concernant la défense du territoire, le travail du « Bureau Schwerin », et plus tard la dite « centrale pour les services pour la patrie » eut lieu tout d’abord de manière clandestine. Selon le souhait du chancelier, le Comte Schwerin ébaucha de suite différentes conceptions pour la constitution d’une gendarmerie fédérale mobile.

Le début de la Guerre de Corée le 25 juin 1950 eut un effet catalyseur sur les discussions en matière de politique de sécurité car elle fut ressentie comme le début d’une nouvelle offensive soviétique globale par le monde occidental. L’état-major américain recommanda d’ailleurs au Président à peine au bout de 48 heures du début de la Guerre en Corée, de mettre en place une armée en Allemagne de l’ouest le plus tôt possible et accéléra la vitesse des discussions en matière de politique de sécurité de la République fédérale n’ayant avancé, jusqu’alors, que très lentement. L’état-major de Schwerin se donnait en attendant du mal en se concentrant sur le recensement de tous les membres de la Wehrmacht ayant servi, étant donné que ceux-ci étaient considérés comme indispensables à toute mesure de remilitarisation.

En arrière saison automnale 1950, le Chancelier mis en place son confident politique, Theodor Blank, en tant que son « chargé aux questions relatives à la multiplication des troupes alliées ». Ceci était un signe annonçant la fin proche de la période des planifications secrètes d’une participation militaire ouest-allemande. Avec l’établissement de la protection des frontières fédérales (Bundesgrenzschutzes - BGS) le 16 mars 1951, Adenauer réussit à créer un réservoir de cadres militaires pour une future armée fédérale allemande. En raison de réflexions de politique de sécurité, les USA et la Grande-Bretagne ont soutenu l’adhésion immédiate à l’OTAN de la République fédérale. Une telle conception rencontra toutefois la résistance énergique de la France parce que Paris favorisait l’idée d’une armée européenne dans le cadre d’une communauté de défense européenne (Europäische Verteidigungsgemeinschaft - EVG).

Les planificateurs militaires d’Adenauer développèrent un modèle innovateur avec la conception du commandement interne et son idéal du citoyen en uniforme qui reflétait le statut de chaque soldat et de l’armée en tant que partie d’un état de droit démocratique.

En, malgré la méfiance face à la formation de forces armées et le refus des plans d’armement du par le public parlementaire et extraparlementaire.



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