RĂ©sumĂ©: De la GĂ©ographie militaire à l’Institut gĂ©ographique militaire
Gerhard L. Fasching
Les débuts de la géographie militaire au sein de l’Armée fédérale de la Seconde République remontent aux dites Écoles de Gendarmerie de la « B-Gendarmerie » dont l’équipement en cartes du territoire incombait à la section de géographie militaire au Ministère de l’Intérieur. Au commencement, on utilisait les cartes topographiques du Service cartographique de l’Armée américaine. Plus tard, la carte civile de l’Autriche au 1/50 000e du Bureau fédéral d’étalonnage et d’arpentage (Bundesamts für Eich- und Vermessungswesen - BEV) vit une plus grande diffusion. La mission de protection des frontières de 1956 à la frontière hongroise a clairement revélé l’équipement insastifaisant en cartes et les carences d’un système de signalisation à l’aide de cartes utilisable pour l’ensemble du territoire.
On y remédia avec la ÖMK 1/200 000e (carte de l’Autriche militaire). En 1958, malgré une sérieuse opposition, on commença à imprimer un propre atlas militaire au sein du BEV. L’Atlas ÖMK au 1/50 000e avec un quadrillage de 4 cm afin d’uniformiser le système de signalisation représenta une étape déterminante. A partir de 1956, un perfectionnement de l’ÖMK 50 eut lieu avec l’amélioration du contenu de l’information dans les zones militaires importantes.
Etant donné que le réseau de conduite par quadrillage de signalisation ne put s’imposer en raison des conversions compliquées, les secteurs de feuilles des ÖMK 200 devinrent les champ de signalisation d’une signalisation par quadrillage en tant que partie intégrante du quadrillage fédéral de signalisation du territoire à partir de 1970. Ceci ne s’imposa pas et fut remplacé par le réseau fédéral de signalisation (Bundesmeldenetz - BMN) en 1984, compatible pour le domaine civile et militaire. Parallèlement à cela, une nouvelle conception de l’atlas militaire aparut parce que la doctrine de défense par zones rendait le besoin en carte à grande échelle nécessaire.
Depuis la fin de la Guerre froide, l’adaptation des cartes militaires et du système de signalisation aux modèles internationaux est devenue nécessaire, tout particulièrement l’utilisation du système universel de transversales de Mercator (Universal Transversal Mercatorsystem - UTM). Les deux premiers atlas ont pu être réalisés en trois ans seulement et ont été mis en service début 2001.
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