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RĂ©sumĂ©: De la nature et de la valeur de la DĂ©fense nationale militaire au cœur de l’Europe

Christian Stadler

En observant l’histoire du XXe siècle, il ressort que le destin de l’Autriche a anticipé de manière effrayante sur celui de l’Europe. Alors que les puissances européennes, la Russie, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, se sont lentement retirées, et sous des conditions tout à fait différentes, de la scène mondiale en tant qu’acteurs principaux, l’Autriche - 5e grande puissance du XIXe siècle - a anticipée sur ses compagnons d’infortune en entâmant sa chute déjà en 1918 et a fait ses adieux à l’histoire universelle pour se livrer à l’insignifiance d’un petit état.

On peut sans exagérer dire que l’Autriche a ressuscité des ruines de la « Deuxième guerre de Trente Ans" (1914 - 1945). Il s’agissait non seulement de conserver la continuité, mais également de recréer les institutions républicaines. L’Armée fédérale autrichienne, tout comme la neutralité, sont de la même manière à la base de la liberté et de l’indépendance de l’Autriche. Mais comme ces deux facteurs ne pouvaient pas directement et immédiatement garantir la sécurité de l’Autriche, le gouvernement choisit une neutralité passive de « niche » pendant la guerre froide. Cette période, qui dura environ jusqu’en 1975, fut succédée par une phase de neutralité active d’intervention politique de la période de la détente jusqu’en 1995.

L’Autriche a réagi de manière très sensible à l’environnement de sécurité politique, qui fut marqué par la détente, la conférence pour la sécurité et la coopération en Europe - l’actuelle OSCE, ou également la Charte 77.

C’est dans cette deuxième phase de période en considération que l’Autriche réagit, en transformant l’Armée fédérale autrichienne d’une « armée de terroir » nécessitée juridiquement du point de vue de la neutralité en une force armée structurée de manière à du moins pouvoir intervenir (« missions ONU »). C’est également dans cette période que l’Autriche anticipe sur l’Europe. Du point de vue structurel et idéologique, Petersberg ne représente qu’une poursuite des années 70 et 80 pour l’Armée fédérale autrichienne, juste avec d’autres moyens, tandis que d’autres armées d’Europe centrale ont bien des problèmes avec l’adaptation.

La phase suivante est marquée par la liberté d’alliance dans l’intégration politique européenne, qui résulta de l’adhésion de l’Autriche à l’UE en 1995. C’est là que l’abandon de la neutralité de l’État national (le modèle du XXe siècle) pour la solidarité européenne (le modèle du XXIe siècle) eut lieu. La conception de réforme la plus récente (Bundesheer 2010) doit également être vue sous cet aspect - elle représente peut-être la dernière réforme de l’État national concernant une Armée fédérale autrichienne.

Dans l’actuelle période de bouleversements, en tenant compte du rapport de la commission de réforme de l’Armée fédérale autrichienne comme cadre d’orientation pour le futur positionnement de l’Autriche dans le cadre de l’architecture de sécurité européenne, il ressort que l’Autriche - comme déjà avec la neutralité en 1955 et avec la défense nationale globale en 1975 - devance son époque d’un demi pas. Un luxe que l’on peut peut-être se permettre à partir d’un certain degré de marginalité politique.



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