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Résumé: La situation stratégique au nouvel an

Lothar Rühl

La guerre d’intervention menée en Irak par les USA et la Grande-Bretagne avec quelques alliés sous la forme d’une coalition internationale fut l’événement dominant de l’année passée. Cette guerre avait pour but déclaré d’occasionner un changement de régime à Bagdad et de priver Saddam Hussein de ses moyens de destruction massive. Cet argument avancé par les USA s’évertua être aussi contre-productif que l’affirmation disant que l’Irak soutiendrait le terrorisme international : aucunes preuves concluantes ne purent être trouvées pour aucunes de ces deux choses.

La focalisation de Washington sur l’Irak eut pour conséquence que l’Afghanistan devint un théâtre d’opérations secondaires cédé bien trop volontiers aux Alliés des USA, tandis que le conflit non surmonté entre Israël et les Palestiniens fut exclu de la Guerre du Golfe. Ainsi, aux yeux du monde arabe, « la guerre contre le terrorisme » des Américains devint une guerre contre le monde musulman en vue de garantir les réserves stratégiques de pétrole.

A part cela, la guerre sans mandat du Conseil de sécurité de l’ONU creusa un immense fossé entre les USA et ses alliés européens, tout spécialement la France et l’Allemagne qui, avec la Russie, contrecarrèrent les efforts de Washington afin de faire légitimer la guerre. Les USA agirent selon leur stratégie de sécurité nationale adoptée en septembre 2002, proclamant la prévention préventive en relation directe avec la lutte proactive contre le terrorisme, sans prendre en considération les conséquences potentielles de cet effet d’exemple exercé pour l’usage de la force par d’autres états.

Pendant la guerre en Irak, ni les conséquences pessimistes à la guerre prédites, telles que de grandes pertes parmi la population civile et dans les forces armées, et le débordement du conflit sur les pays voisins ou un flot de réfugiés n’arrivèrent ; ni les espérances américaines concernant la « libération » d’un peuple irakien reconnaissant et procédant sans tarder à la reconstruction du pays.

L’occupation du pays a été mal préparée et le potentiel de résistance de la guérilla irakienne ainsi que les coûts résultants de cette occupation ont été de même sous-estimés.

Un retrait stratégique, comme ce fut le cas en Afghanistan en 2002/03, n’est pas une option envisageable pour les USA à cause de la perte de prestige y étant liée et de l’insécurité émanant d’un Irak instable pour la région du Moyen-Orient qui est devenue le centre de la politique de puissance américaine.

Il n’y va pas seulement de la garantie des ressources stratégiques, mais également de la démocratisation de l’ensemble de la région, ce qui pourrait se révéler comme plan trop ambitieux.

A l’encontre de l’Irak, la Corée du Nord, proclamée cas de prolifération ouvert, mis en évidence les limites de la politique de puissance américaine : la disposition de Washington de se montrer patient avec Pjöngjang, patience que l’on n’accorda pas à l’Irak malgré la pression des Alliés, rendît ceci plus que clair. Par contre, dans les cas du troisième pays de « l’axe des méchants », l’Iran, l’attitude fermée aida à faire bouger Téhéran vers une permission du contrôle de son programme nucléaire.



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