Résumé: Compétence interculturelle en tant que gestion de conflit appliquée
Andreas Berns/Roland Wöhrle-Chon
Les priorités dans la panoplie des missions de l’Armée fédérale allemande et avec cela le profil des exigences du soldat ont évolué en vue des missions pour la paix en dehors du secteur de l’OTAN dans les lieux d’engagement culturellement éloigné. Pour cela, il faudra à l’avenir dans la formation et la formation continue des soldats prêter plus d’attention aux domaines de l’interculturel ainsi qu’à la compétence interculturelle comme instrument pour la gestion de conflit efficace et une prévention de crise couronné de succès.
Les stéréotypes et les préjugés sont inévitables lors de la 1ère approche avec l’étranger ; il faut alors d’autant plus faire disparaître ce blocage psychosomatique grâce à un entraînement interculturel afin d’arriver à une ouverture et une étude continue de l’autre. L’objectif n’est toutefois pas de faire disparaître ce qui est étranger et de le transférer dans quelque chose de connu, mais plutôt d’accepter le défi de la rencontre avec l’étranger. La coopération et l’accent mis sur les choses en commun ne signifient en aucun cas un postulat illusoire d’une unité.
Les compétences interculturelles d’action sont basées sur une conscience de la compréhension de sa propre culture et de ses propres valeurs. Il faut vivre positivement et de manière crédible l’identité culturelle sans « supérioriser » ou dominer l’autre. Lors de dialogues avec des représentants d’autres cultures, il s’agit d’une compréhension qui aide à développer et renforcer le respect et la tolérance l’un pour l’autre.
En étant conscient du fait qu’aucune culture n’est supérieure à l’autre, l’entretien interculturel doit être mené ouvertement, sans préjugé et à droits égaux.
Les relations interculturelles sont marquées de processus communicatifs qui, lors de la phase initiale de conflits violents, peuvent être un élément important dans la prévention de conflits appliquée. La communication interculturelle n’est possible qu’en raison de la compétence interculturelle qui est inaliénable pour la juste appréciation d’un conflit et l’orientation de son propre agissement. La capacité à l’interculturel est absolument nécessaire afin d’éviter une fausse perception de la situation du conflit et de l’escalade du conflit relié à cela pour des raisons culturelles.
La compétence interculturelle doit faire partie des capacités fondamentales des soldats de l’Armée fédérale allemande, mais également des agents de police ou des forces de la paix civiles lors des OPEX. Cette compétence permet également aux soldats agissants dans les médias de transmettre les avantages au public allemand d’une mission orientée sur le consensus et la compréhension dans des régions de culture étrangère éloignée.
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