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Résumé: Approvisionnement en eau des troupes impériales austro-hongroises en 1914-1918

Wilfried Schimon

Au cours de la Première Guerre mondiale, l’approvisionnement en quantités suffisantes d’eau potable représentait une condition non seulement pour la prévention d’épidémies, mais aussi pour le maintien de la capacité opérationnelle des troupes et des bêtes de somme. C’était toutefois surtout le type de guerre qui déterminait le type d’approvisionnement en eau: dans des guerres de mouvement on recourait surtout à des installations de traitement mobiles et des puits qui étaient rapide à construire; dans les guerres de position, on commençait la construction de systèmes de conduite d’eau souvent très étendus.

L’approvisionnement en eau de la troupe se trouve à l’interface de plusieurs domaines de responsabilité: comme partie intégrante du domaine de la nourriture, il incombe au commissariat de l’armée; du point de vue de l’hygiène, c’est le chef du service de santé, du point de vue de la construction les troupes techniques qui sont responsables. C’est au plus tard, en automne 1914, que le Haut Commandement de l’Armée se vit confronté à la question de l’approvisionnement en eau potable car les troupes combattant en Galicie furent de plus en plus atteintes de dysenterie et d’autres maladies. La prévention d’épidémies et la lutte contre celles-ci incombèrent aux commissions de salubrité avec, en tête, le chef du service de santé, subordonnées aux divisions du commissariat des commandements de l’armée.

L’eau fut stockée dans des gourdes, des seaux, des tonneaux et des citernes. En ce qui concerne le traitement de l’eau potable, l’administration de l’Armée préféra les procédés physiques comme le filtrage et le passage à l’ébullition subséquente ou encore le traitement par rayons ultraviolets au procédés chimiques. Les installations de traitement mobiles employées existaient non seulement sous forme d’appareil portable mais aussi comme modèle roulant, avec lequel on pouvait traiter jusqu’à 700 litres d’eau par heure. L’installation de traitement pour la montagne se trouvait entre ces deux modèles, avec un débit de près de 500 litres.

Pour l’exploration de gisements d’eau, l’armée impériale austro-hongroise employait des radiesthésistes. Afin d’extraire l’eau trouvée, on utilisait des puits abyssins et des puits forés, pour extraire des gisements situés en profondeur des forages profonds. En terrain alpin, l’armée effectuait de préférence des captages de source qui alimentaient des conduites d’eau. Des appareils de fonte de neige étaient un autre moyen pour produire de l’eau potable. Le transport s’effectuait en fût métallique, en tonneaux d’eau sur camions ainsi que dans des camions-citernes ce qui avait l’avantage de pouvoir débarrasser les rues de leur poussière. Les trains, les funiculaires et les réseaux de conduite d’eau, surtout utilisés sur le front de l’Isonzo étaient encore d’autres moyens de transport.

Beaucoup de savoir-faire dans le domaine de l’approvisionnement militaire en eau disparurent avec la fin de la guerre parce que beaucoup d’experts ne furent pas embauchés dans l’Armée fédérale autrichienne de la Première République. En ce qui concerne l’approvisionnement en eau, les forces armées de la Première, comme celles de la Deuxième République partirent et partent du principe qu’il existe une infrastructure sur laquelle il est possible de s’appuyer ; c’est pourquoi le matériel de grande taille pour le traitement de l’eau ne fut pas considéré pendant longtemps. Ce ne fut qu’avec le nombre croissant d’opérations extérieures humanitaires de l’Armée fédérale autrichienne dans des régions sans infrastructure d’eau que ce matériel se vit attacher une plus grande importance, ceci se manifesta également lors de la crue catastrophique de l’année 2002.

Aujourd’hui, le stockage est prévu dans de grands réservoirs et la distribution en petits fût métallique pour surmonter une pénurie d’eau, le transport d’eau et le traitement d’eau mobile pendant des phases de possibilités réduites de transport, ainsi que l’analyse de champs et la mise en exploitation à court terme d’eau à l’aide de matériel de forage de puits.



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