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RĂ©sumĂ©: Le service des prisonniers de guerre de la Wehrmacht allemande de 1939 à 1945

Hubert Speckner

Sous l’impression des expériences «positives» de la première Guerre mondiale avec l’emploi de la main d’œuvre des prisonniers de guerre, tout particulièrement dans le secteur primaire, la planification et les travaux préparatoires de la Wehrmacht allemande pour la création d’un propre service pour «l’utilisation» ayant le plus d’effets possibles des prisonniers de guerre ont commencé bien avant le début de la deuxième Guerre mondiale.

Jusqu’au début de l’année 1942, le service des prisonniers de guerre (Kriegsgefangenenwesen - KGW) de la Wehrmacht relevait de l’ «Administration générale de la Wehrmacht (Allgemeinen Wehrmachtsamt - AWA) du Commandement suprême de la Wehrmacht (Oberkommando der Wehrmacht - OKW). Le 18 février 1941, le bureau du «commandant des prisonniers de guerre dans la région militaire» fut créé par l’OKW; bureau directement subordonné au commandant en chef de la région militaire et qui avait les compétences d’un commandant de division. En raison du grand nombre des prisonniers de guerre, le KGW fut réorganisé dans l’OKW pour la première fois au début de l’année 1942 lorsque le bureau du «chef du service des prisonniers de guerre dans la région militaire» (chef KGW) fut créé dans l’organisation jusqu’alors.

On ne sembla toutefois pas satisfait de cette situation dans l’OKW, vu qu’en juillet 1943, la nouvelle création du poste d’ «inspecteur général» pour le « service des prisonniers de guerre de la Wehrmacht» fut décrétée. L’inspecteur général était directement subordonné à l’OKW et avait pour mission la garde sure des prisonniers de guerre ainsi que la garantie de leur utilisation pour les efforts de guerre.

Suite à la désertion massive d’officiers et l’attentat perpétué sur Hitler, il y eut, en automne 1944, une nouvelle chaîne de commandement en ce qui concerne le KGW : Hitler, en tant que « chef suprême », eut désormais d’un côté le chef OKW auquel l’AWA était subordonnée, avec l’ « inspecteur pour le service des prisonniers de guerre dans l’OKW » subordonnée à cette dernière. Himmler était de l’autre côté de la hiérarchie de commandement, au même niveau que le chef OKW, le chef KGW lui étant subordonné et l’organisation du KGW dans les régions militaires subordonnée à ce dernier.

En été 1944, 137 585 prisonniers de guerre des nationalités les plus diverses se trouvaient dans les camps de la région militaire XVII (Vienne) et 70 465 dans les camps de la région militaire XVIII (Salzbourg), ce qui fut le plus grand nombre de personnes des années de guerre. Le fait que ce chiffre fut atteint en été 1944 dépend, d’une part, du tracé du front et pour cette raison des évacuations de camps de prisonniers de guerre se trouvant à proximité du front oriental et, d’autre part, des exigences de l’emploi de la main d’œuvre des prisonniers de guerre, surtout dans l’« économie de guerre » qui, en 1944, a atteint ses plus gros chiffres de production dans le « Ostmark ». On obtient au total un chiffre d’au moins 23 039 victimes dans les camps de prisonniers de guerre de l’ « Ostmark », sachant qu’il s’agit de prisonniers de guerre soviétiques pour 96% de ces victimes, les victimes de Mauthausen n’étant pas pris en compte.

En raison de la comparaison des chiffres des morts parmi les prisonniers de guerre dans le « Ostmark » et dans le « Altreich », on peut en principe parler d’un meilleur traitement et d’une meilleure situation des prisonniers de guerre dans le « Ostmark ». Il n’existe cependant pas de réponses claires à la question concernant l’observation des accords de la Convention de Genève : les prisonniers de guerre américains - à peu d’exceptions près - ont été la plupart du temps traités selon ses accords, la convention de Genève fut complètement négligée dans le traitement des prisonniers de guerre soviétiques et, à partir de 1943, on ne reconnut même pas le statut de prisonnier de guerre aux internés militaires italiens. Les règlements pour le comportement vis à vis des prisonniers de guerre membres des forces ennemies étaient complètement différents et étaient appliqués de manière complètement différente. La raison à cela se trouvait loin des dispositions du droit international de la guerre étant donné qu’il s’agissait exclusivement d’idées fondamentales d’idéologie raciale.



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