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Résumé: Changement de paradigmatique dans la guerre aérienne

Friedrich Korkisch

L’évolution est un processus permanent dans la technique militaire, elle ne laisse aucune arme de côté, et surtout pas les forces de l’Armée de l’air. Elle augmente de la même façon les possibilités opérationnelles, modifie les procédés tactiques et offre également de nouvelles options au commandement ; ceci est visible dans la pratique du commandement et l’utilisation des moyens aériens pour un mélange de stratégie, d’opération et de tactique. La question la plus importante n’est plus de savoir dans quel rôle et avec quels moyens les forces de l’Armée de l’air doivent être employées , mais si la guerre aérienne peut atteindre des objectifs politiques à elle seule, et dans quelles mesures elle est à intégrer dans l’ensemble de la guerre.

La nouvelle notion clé s’appelle « Air power », puissance aérienne. Par là, on comprend la somme des potentiels militaires utilisables d’un état, ce qui inclut également les structures civiles. Ce serait une erreur de réduire la puissance aérienne à la seule défense aérienne défensive parce que seule une capacité offensive et défensive équilibrée peut garantir le succès. Les traits suivants caractérisent la guerre aérienne moderne : Celui qui est capable de passer à l’offensive domine la guerre aérienne. Les avions de chasse utilisés pour la défense ne sont plus décisifs pour l’issue de sa propre opération aérienne.

Le maintien de la supériorité aérienne face à un adversaire offensif nécessite de grandes quantités ; pour le défenseur, un grand nombre d’engins est plus important que pour l’attaquant qui est favorisé aujourd’hui par une légère supériorité des technologies d’attaque face à celles de défense.

Un comportement intelligent des pilotes aide à optimiser les forces des propres moyens aériens.

De bons missiles ne peuvent pas compenser une faiblesse qualitative de l’avionique ; par contre, une bonne avionique peut corriger les faiblesses des missiles. En général, on peut dire que les avions de chasse occidentaux sont, avec leur avionique, supérieurs aux missiles airair des adversaires potentiels ; de même, il existe une supériorité qualitative et quantitative des avions de chasse qui est encore augmente par l’Eurofighter « Typhoon ».

Les décisions dans la guerre aérienne tombent grâce aux opérations airsol pour lesquelles les munitions spéciales guidées avec haute précision (Precision Guided Munition - PGM) sont particulièrement appropriées, munitions qui remplacent les bombes « inintelligentes » traditionnelles. Le manque de PGM en stock, s’est clairement fait sentir du côté européen lors de l’opération « Force alliée ».

La guerre aérienne se fait de plus en plus la nuit, ce qui impose une modification du procédé tactique.

La détermination de l’impact maximum sur un adversaire est l’objectif dans la planification de la guerre aérienne. Cette détermination est garantie par le l’attaque de son centre politique et économique, le dit centre de gravité. Le classement d’objectifs pour le centre apporte une multitude de catégories d’objectifs qui sont différents selon le pays ; en tous cas, le commandement politique et militaire y appartiennent, de même que les systèmes d’armes stratégiques, les concentrations de forces et les armes de destruction massive.

En règle générale, la planification de guerre aérienne est une planification intensive ; alors que la planification est centralisée, la réalisation de celleci est décentralisée et il y a une tendance à un contrôle plus stricte de la réalisation rendu nécessaire parce que les interventions politiques, la planification des forces armées multinationales, les priorités données ou le choix des objectifs. L’échelon politique fixe les objectifs d’une guerre aérienne ; les experts militaires décident au niveau opérationnel de la menace, de la période, des moyens et de la composition des forces utilisées, et les commandants travaillent les conditions tactiques de l’environnement et l’ordre opérationnel pour les brigades et les escadrons. Une des plus grandes erreurs, qui a été faite lors de la guerre du Vietnam par exemple, est la commande des objectifs de la guerre aérienne par le commandement politique stratégique à un niveau supérieur de celui purement tactique.

La planification de la guerre aérienne devra toujours compter avec des impondérables tels que des nouvelles données politiques, des erreurs de planification, des problèmes pouvant survenir à cause des nouvelles armes offensives et défensives de l’adversaire, ou encore des aux carences au niveau de la reconnaissance. La prise de conscience de l’espace de combat a pour but de recenser des faits inattendus, de prévenir les surprises et de développer une sensibilité pour la situation ; pour cela, un flux de données en temps opportun est absolument nécessaire.

La lutte pour la supériorité de l’air est une opération clé avec divers aspects dont le but est la maîtrise de l’air, c’est à dire l’élimination des moyens de la guerre aérienne de l’adversaire. La supériorité de l’information est également une base pour une campagne couronnée de succès, comme cela est montré actuellement par le concept du Network Centric Warfare. La transmission des données en temps réel, la gestion et l’analyse des données vont durablement influencer le caractère de la guerre aérienne parce que, grâce à elles , il sera possible, à l’avenir, d’utiliser d’autres platesformes que les avions de combat pour la conduite de la guerre aérienne.



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