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Résumé: Palestine - conflit et psyché

Essai d’une analyse psychopolitologique du conflit au Proche-Orient

Harald Haas/Andrea Plaschke

Le conflit du Proche-Orient qui s’est à nouveau enflammé en septembre 2000 en tant que l’Intifada « Al Aqsa », a enterré tous les espoirs de paix qui étaient nés au cours du dit « procès d’Oslo », avec la reconnaissance mutuelle de l’état d’Israël et le « mouvement pour la libération de la Palestine » (PLO) en 1993. Ce processus de paix était cependant, dès le départ, voué à l’échec parce qu’il ne répondait ni aux attentes des Palestiniens d’avoir leur propre état, ni au souhait des Israéliens d’un contrôle permanent illimité sur la Westbank (Banque orientale) et sur la Bande de Gaza. Les concepts de résolution des conflits lancés par les acteurs internationaux échouèrent parce qu’ils s’attachaient à une vue politicologique unidimensionnelle. Les auteurs, eux, proposèrent de voir le conflit d’une manière psychopoliticologique qui met les défaites traumatiques subies par des Palestiniens dans la « Nakba » et par des Israéliens pendant « l’holocauste » au centre des réflexions. La Nakba représente la défaite des Palestiniens contre le jeune état d’Israël en 1948 et l’holocauste l’anéantissement des juifs par le nationalsocialisme.

Les deux peuples souffrent chacun de leur propre traumatisme national qui, en raison de la répétition de la mise en scène, contribuent à un cycle de violence et est transmis aux générations suivantes. De nombreux exemples tirés de discours de politiciens des deux côtés prouvent cette transmission du traumatisme qui ralentissent les négociations entre juifs et arabes toujours à la même place. Si on compare les CV des deux leaders, Messieurs Sharon et Arafat, les parallèles concernant des événements traumatiques dans leurs enfances, des pertes personnelles et une empreinte précoce par des organisations militantes surprennent.

Comme le propose le « Harvard Negotiation Project », seule une médiation objective peut fournir un débouché à la situation sans issue. Au lieu de marchander sur des positions qui ne sont souvent qu’une couverture pour des problèmes cachés, les différends devraient être réglés par ordre d’importance et de contenu. Le médiateur, un tiers neutre situé à équidistance des parties en conflit, devrait en tant que manager et metteur en scène mener le processus et fixer les règles d’interaction ; ce qui cependant, dans le cas du Proche-Orient, ne se trouve pas à des lieues à la ronde. Ce n’est que sous la protection d’une troupe internationale de la paix que les Israéliens et les Palestiniens pourront commencer le processus de longue haleine concernant la prise de conscience du passé et du traumatisme. Ce n’est qu’après cela que la recherche d’un médiateur peut débuter, médiateur qui contribue grâce à la conciliation de médiation à l’établissement d’une solution durable.



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