Bundesheer Bundesheer Hoheitszeichen

Bundesheer auf Twitter

Planification de la fin de la guerre

Milan Vego

L’expérience a montré maintes fois qu’une victoire - même décisive - dans la phase principale de combat d’une campagne ne peut assurer la réalisation des buts politiques visés d’une guerre, si le succès stratégique n’est pas consolidé au cours de la phase qui suit les hostilités. Le succès ou l’échec de la phase qui suit les opérations militaires dépend dans une large mesure du succès de la fin de la guerre, pour laquelle un plan raisonnable, préparé par le commandement opérationnel avant le début de la campagne et transposé, en définitive, de manière compétente, est la condition préalable.

Le succès d’un plan, visant à mettre fin à la guerre, dépend dans une large mesure de l’obtention de directives écrites, appropriées, communiquées en temps voulu par le Commandement politique. Si la campagne est en cours, il incombe au Commandant d’observer la situation, de la réévaluer et de modifier ses plans, y compris le plan de fin de la guerre.

Il est très difficile de mettre fin à la guerre, parce que chaque faction s’efforce d’obtenir des conditions meilleures qu’avant le déclenchement des hostilités. Un autre problème réside dans le fait que les conséquences émotionnelles et psychologiques d’une guerre exigent une compensation supplémentaire. Plus les efforts d’un belligérant et le coût de la guerre sont d’importance, plus il défendra de manière véhémente ses conditions pour la paix.

Le résultat du processus menant à la fin de la guerre dépend dans une large mesure de la question qui est de savoir si la faction victorieuse cherche à atteindre des objectifs stratégiques visés démesurés ou limités. Dans une guerre avec des objectifs visés démesurés, l’ensemble du processus de fin est bien plus simple que dans un processus avec des objectifs limités, parce que la faction victorieuse n’a pas besoin de la complaisance du perdant eu égard à ses exigences.

Le choix du bon moment, les conditions pour mettre fin à une guerre et le processus de négociation qui suit sont du domaine exclusif des décisionnaires politiques. Toutefois, l’entrée du Commandant dans le processus et aussi sa capacité à créer des conditions profitables à la réussite des négociations, ainsi que le succès consécutif de la phase qui suit la fin des hostilités, sont des facteurs critiques lors de la concrétisation des objectifs politiques visés et du statut désiré de dénouement. Ceci implique aussi des relations saines et une communication continue entre le commandement politique et le Commandant sur le théâtre des hostilités ; sinon, l’échec de la réalisation des objectifs ultimes de la guerre est inévitable.



Ihre Meinung/your opinion/votre opinion: Ihre Meinung/your opinion/votre opinion

Eigentümer und Herausgeber: Bundesministerium für Landesverteidigung | Roßauer Lände 1, 1090 Wien
Impressum | Kontakt | Datenschutz | Barrierefreiheit

Hinweisgeberstelle