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La politique américaine vis-à-vis de l‘Afrique subsaharienne

Martin Pabst

Après que les E.-U. aient sensiblement retiré leur engagement en Afrique, après la fin de la guerre froide, il se prépare à nouveau, ces derniers temps, un revirement de tendance. La raison en est, après le 11.09.2001, la découverte que des Etats défaillants avec une population islamique représentent un risque de terrorisme ; que, dans le Golfe de Guinée, de riches réserves de pétrole et de gaz naturel attendent d’être exploitées et que les activités du rival politique & économique : la Chine, prennent en Afrique des formes toujours plus intensives.

Les diverses guerres de substitution en Afrique s’arrêtèrent bientôt, après la fin de la guerre froide et le défaut de soutien venant de l’extérieur. Toutefois, Washington fut aussi obligée de reconnaître, après le désastre somalien, qu’elle n’avait pas de stratégie africaine adaptée. Le désintérêt américain pour l’Afrique subsaharienne dura jusqu’à 1998, lorsque le nombre de conflits armés enregistra une augmentation dramatique et qu’une déstabilisation dans le grand espace se fit menaçante. S’ajoutèrent à cela les attentats terroristes contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, qui appelèrent Washington à agir.

La véritable réorientation de la pensée américaine commença en 2001, lorsque le Groupe de Développement de la Politique énergétique nationale identifia le Golfe de Guinée comme région stratégique de livraison des importations américaines de pétrole. L’année qui suivit, la stratégie de sécurité nationale mit l’accent sur la signification accrue de l’Afrique subsaharienne ; des visites au plus haut niveau s’ensuivirent. Elles aboutirent à des accords, portant sur une collaboration dans la lutte contre le terrorisme mais aussi à des affaires juteuses. C’est ainsi que les investissements, projetés par des firmes américaines, sont estimés au cours des dix prochaines années, dans le secteur de l’Energie, à 50 milliards de Dollars américains.

Au cours de la dernière décennie, la Chine se fit remarquer comme étant le rival le plus important dans l’Afrique subsaharienne. Ce faisant, Pékin peut renvoyer le Monde à une politique africaine qui remonte jusqu’aux années 60 et qui en fait aujourd’hui, derrière les E.‑U. et la France, le troisième plus grand partenaire commercial. Il n’y a pas lieu de sous-estimer non plus les livraisons chinoises d’armement, ainsi que les investissements dans le secteur de l’Energie.

Washington tente de contre-braquer avec un train de mesures politiques, économiques et civiles ; en font aussi partie, outre des initiatives de politique de développement et de politique sociale, des mesures militaires. Les E.-U. n’ont pas brigué des points d’appui permanents en Afrique subsaharienne mais ils ont convenu avec une série de pays ce que nous appellerons des points d’accès, qui doivent offrir aux forces armées américaines, en cas de crise ou de conflit, une ouverture pour l’application de mesures militaires.



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