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Résumé: La situation stratégique en fin d’année

Lothar Rühl

Six tendances critiques ont empreint la politique et la situation de la sécurité sur le plan international durant l’année 2005 et à la fin de la même année : le premier facteur est l’échec de la politique américaine en Irak, avec des conséquences sur les régimes pro-occidentaux au proche Orient, bien que l’ouverture d’une guerre civile générale en Irak ait encore pu être évitée en 2005. Mais il va sans dire que l’internationalisation du soulèvement en Irak, soutenu activement par l’Iran et la Syrie, a accru de façon dramatique la pression internationale sur Damas. Washington manque d’une « porte de sortie » pour l’Irak, ce qui hypothèque sa liberté de manœuvre internationale ; de plus, des acteurs régionaux rendent difficile une résolution du conflit.

Deuxièmement, la crise en Afghanistan s’est également, dans le meilleur des cas, durcie ; les alliers tentent, par une augmentation du nombre de troupes de la FIAS, de combattre l’instabilité. Le Président et le Gouvernement afghans sont isolés d’une grande partie du pays, où des chefs de guerre ont encore pouvoir de décision et où les Talibans osent, isolément, un retour ; une nouvelle déliquescence du pays, jamais totalement unifié, paraît possible. Troisièmement, les chances de résolution du conflit au proche Orient, même après le retrait israélien de la bande de Gaza, ne sont pas bonnes. Le processus de transformation démocratique, envisagé par Washington pour le moyen Orient, menace d’échouer.

Quatrièmement : malgré la régression de la « guerre » contre le terrorisme à une « lutte » (struggle), pour mettre l’accent sur la composante non militaire de ce conflit, la coalition internationale s’effrite et une lutte proactive contre le terrorisme recule d’autant plus loin que la complexité de cette lutte devient plus nette. Cette lutte sans front fixe et sans ennemi saisissable dépasse les E.-U. et ses alliés.

Le cinquième facteur d’insécurité provient de la politique iranienne de l’atome, d’un programme dissimulé, impulsé depuis des années, d’acquisition d’un équipement nucléaire, qui conviendrait pour des armes nucléaires. L’Iran est un nouveau pays industrialisé nucléaire, qui se réserve, avec la menace de « l’arme du pétrole », une certaine marge de manœuvre. Enfin, la Corée du Nord pratique encore une politique de prolifération nucléaire et affiche une attitude menaçante vis-à-vis de la Corée du Sud et du Japon, non seulement en extrême Orient mais aussi au moyen Orient et au proche Orient ; pourtant Pyongyang apporte la preuve qu’on peut empêcher une intervention américaine avec la possession effective d’armes nucléaires - ce que l’Irak n’a pas réussi à faire avec son présumé programme nucléaire.

La prolifération nucléaire demeure surtout aussi un fait, parce que l’énergie nucléaire est utilisée de manière accrue de par le Monde, en raison du niveau élevé des prix du pétrole ; l’accès à la matière fissile devient donc plus facile, ce qui implique des défis supplémentaires pour l’avenir.



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