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Résumé: Le Pakistan, les militaires et le terrorisme - Les militaires ont leur part de responsabilité

Ulrich Stahnke

Le Chef de l’Etat : le Général Musharraf a conduit le pays, islamisé par le dictateur militaire Zia ul Haq, d’un soutien, assuré pendant des années, des Talibans, à un combat contre le terrorisme international. Toutefois, il faut que progresse encore dans l’élite pakistanaise et aussi dans la population pakistanaise au sens large du terme le sentiment que le pays s’est commis trop longtemps avec les terroristes et qu’il a, ce faisant, engagé aussi des terroristes au Cachemire pour concrétiser ses propres objectifs politiques et militaires. Pour cela, il faudra du temps. Le potentiel islamique national, qui s’est développé avec cette fâcheuse politique, ne peut, encore une fois, se tarir de manière ciblée que par des investissements à long terme en matière d’éducation - probablement sur des générations - et par une croissance économique avec des emplois en nombre suffisant.

Il faut dire que, dans le conflit avec l’Inde sur la question du Cachemire, le Pakistan mise sur les « francs-tireurs » islamiques et les unités paramilitaires du Pakistan avec le soutien logistique de l’Armée pakistanaise. Il est étonnant de constater que les mêmes forces islamistes, qui combattent dans la « Province de la Frontière Nord Ouest », dans la zone frontalière relative à l’Afghanistan, contre les propres forces de sécurité pakistanaises, sont décrites comme des terroristes par le Gouvernement politique et militaire du Pakistan mais sont qualifiées de « combattants de la liberté » dans leur engagement au Cachemire.

Musharraf est, en tant que Chef de l’Etat, un garant de la stabilité du Pakistan. Il est ressorti « grandi » de l’exécution de sa tâche et est devenu un partenaire reconnu et fiable du Monde libre dans le combat contre le terrorisme international. Il n’y a, actuellement, aucune alternative à sa présence et aux politiques intérieure et extérieure qu’il mène. Toutefois, il se voit défié par les Islamistes, y compris par ceux qui sont issus des rangs des forces armées. Le service secret étranger pakistanais « Inter Services Intelligence » (ISI) est un « Etat dans l’Etat » de la Défense pakistanaise, difficile à contrôler et à diriger. Ceci d’autant plus que d’anciens chefs du service secret travaillent, aujourd’hui encore, librement comme conseillers militaires de partis islamistes. La morosité en cours dans les forces armées, une grande organisation fermée en soi et isolée du service secret, quant à la politique pro-américaine de Musharraf, paraît cependant être considérable.

Comme suite aux considérations pakistanaises, des islamistes radicaux, aidés dans le domaine de l’organisation par l’Al Qaida, pourraient vouloir susciter, par des attaques ciblées, une escalade à l’échelle nationale des actes de violence entre Chiites et Sunnites, pour déstabiliser le Pakistan et son Gouvernement en raison de leur coopération avec les E.-U. Le but devrait être d’ébranler la stabilité intérieure du Pakistan jusque dans ses fondations et de générer chaos et insécurité. Ce faisant, un rétablissement économique du Pakistan doit être entravé, la pauvreté largement répandue et l’insuffisance de formation durcies et le terrain favorable pour les extrémistes cultivé. Mais le Pakistan a besoin d’une stabilité intérieure. Il faut réformer l’Enseignement et la Santé publique ; il faut améliorer les infrastructures et les institutions. Le pays a un fort besoin en investissements. Mais les investisseurs ne placeront pas leur argent dans un état instable et peu sûr. Ce n’est qu’avec la formation, le travail et la sécurité sur le plan social que le Pakistan réussira à stopper l’afflux vers les islamistes extrêmes.



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